Ostéopathie Structurelle et Respiratoire – Fasciathérapie

(Torticolis, sciatiques, dorsalgies, lumbagos, entorses, etc)

Atlas

Ostéopathie Structurelle – Ostéopathie Viscérale – Libération du Péricarde et du Diaphragme

« Un muscle continuellement tendu ou contracté est en fait un muscle épuisé »

( Bernard Tisné )

Bernard Tisné, Ostéopathe D.O exclusif depuis 37 ans, né en 1957.

Spécialiste des Manipulations Vertébrales ou Structurelles et du Reboutement Occidental, ainsi que des Thérapies Manuelles Asiatiques ( Tuina, Chi Nei Tsang, Shiatsu, etc…) acquises au cours de nombreux voyages en Europe, Asie et à travers le monde.

Atlas-thérapie

La thérapie Atlas est une forme de soins Ostéopathique qui se concentre sur la première vertèbre de la colonne vertébrale, connue sous le nom d’atlas. L’atlas entoure la moelle épinière et c’est la vertèbre principale qui supporte le poids de la tête. La vertèbre atlas, qui est située à la base du crâne, est le point central de cette thérapie.

L’atlasthérapie est un type de thérapie physique qui se concentre sur la correction du désalignement de la colonne vertébrale ou du cou. Elle est basée sur l’idée que la structure du corps affecte sa fonction et que la correction de tout désalignement peut améliorer la santé générale du corps.

Les partisans de cette technique pensent que les désalignements de l’atlas peuvent causer une série de problèmes de santé, notamment des maux de tête, des douleurs au cou et même des problèmes de fonctionnement des organes.

La thérapie consiste à utiliser des ajustements doux pour réaligner l’atlas et restaurer le bon fonctionnement de la colonne vertébrale. Elle peut également impliquer une manipulation manuelle de la vertèbre atlas, ainsi que d’autres parties de la colonne vertébrale.

Par le biais de l’Occiput (bas du crane ), de l’Atlas ( 1° cervicale ) et de l’Axis ( 2° cervicale ) , on traite les douleurs du cou et quelques fois la migraine par l’alignement de la base du crane et des deux premières vertèbres cervicales avec une technique spéciale. Cette technique Ostéopathique se nomme O.A.A.

Cette technique n’est pas la seule car il existe aussi une technique chiropratique nommée « hole in one » qui tire son nom d’une technique de golf qui consiste à envoyer la balle sur le trou en un seul coup. En deux mot le coup parfait pour les amateurs de golf. Elle consiste en une unique manipulation rapide d’une seule vertèbre ( atlas ) qui permet de soulager toute la colonne vertébrale, et donc d’améliorer considérablement le bien-être du corps tout entier.

Selon Bartlett Joshua Palmer (1882 – 1961) son créateur, l’origine de tous les troubles de l’appareil moteur et des douleurs qui en résultent réside dans une mauvaise position de l’atlas, qui peut être corrigée par une seule manipulation.

Palmer affirmait qu’une fois la 1ère vertèbre réajustée (atlas), le cerveau est à nouveau en contact avec la globalité des cellules du corps car le système nerveux central (cerveau, cervelet, tronc cérébral et moelle épinière) a la possibilité de transporter toutes informations importantes par les nerfs de la moelle épinière jusqu’à chaque cellule du corps (et par voie de conséquence avec tous les organes) et peut donc transmettre les informations nécessaires au corps pour s’auto guérir. Il affirmait que toutes contractions dans un quelconque endroit du corps pouvait se guérir avec cette seule technique.

Du fait de la complexité de la mécanique articulaire de l’OAA anatomique, gardée par des muscles et des ligaments fort puissant, on est contraint à employer des méthodes et un diagnostic précis en fonction de chaque cas. Il y a même des thérapeutes à l’étranger qui se consacrent uniquement à cette fonction (Atlas Pro Axis, Vitalogie etc.).

Cette technique a une action thérapeutique indispensable dans les cas suivants.


1 ° : Les névralgies d’Arnold.

Ces névralgies concernent l’occiput, l’atlas et l’axis qui sont dans une conformation spéciale mais c’est avant tout l’axis qui est concerné. Le patient ressent des douleurs derrière l’oreille et elles irradient sur la tempe.
Pour évacuer la compression libérer cette lésion sur le nerf d’Arnold, donc la névralgie, il faut équilibrer et aligner la première et seconde cervicale.
Le « mauvais positionnement » de l’OAA irrite des zones particulières de la membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière (dure-mère).
Un souci mécanique est la première cause des névralgies d’Arnold, des céphalées, des migraines, des névralgies chroniques des épaules et du cou.

Selon la disposition de l’occiput, de l’atlas et de l’axis, cela va engendrer une douleur particulière plus qu’une autre. Mais le lieu exact de la lésion est très difficile à localiser et c’est pour cela que l’on est obligé d’agir sur les trois éléments.

2 ° Les névralgies cervicales chroniques ou traumatiques.

Celles-ci sont principalement mécaniques. Il y a énormément de cause à l’origine de ces névralgies. Les cervicales hautes cette fois ci ne sont pas uniquement concernées.


En voici quelques-unes :
– Fatigue, stress, angoisse
– Hernie discale
– une exposition directe à une climatisation ou à un ventilateur ou une vitre ouverte du véhicule.
– Un coup du lapin suit à un accident sportif ou de voiture.
– Une chute sur le dos ou l’épaule (rugby ou judo par exemple).
– Arthrose
– Sport ou effort physique sans échauffement préparatoire.
– Un fort ou moyen choc sur la tête.
– Un travail exposé au froid et au vent ou dans un lieu humide.
– Un mauvais positionnement de la tête durant la nuit.
–  Etc.
Il convient d’investiguer pour trouver la cause car elle est souvent inconnue du patient lui même.

3 ° Les douleurs de l’épaule et du cou.

Un coup, on tombe, on force avec des muscles froids… et c’est le traumatisme direct de l’épaule. Conséquence, la douleur est souvent importante, précise et implique un mouvement bridé. Les joueurs de Rugby, les judokas et les cyclistes sont souvent concernés.
Habituellement la personne va voir sont médecin traitant qui lui fera passer par mesure de sécurité une radio et s’il n’y a pas de lésion osseuse lui prescrira des anti-inflammatoires, ce qui en général est suffisant dans la plupart des cas.
Quand la douleur se prolonge dans le temps, même avec la prise d’anti-inflammatoires, c’est qu’il y a lésion musculaire, ligamentaire ou articulaire non repérée et se localisant au niveau des cervicales et/ou des dorsales. Les muscles du cou font mal et sont tendus, cela reste assez handicapant du fait de la douleur.
La lésion peut aussi se transmettre au niveau du coude par la traction faite sur le long chef et le court chef du biceps brachial ainsi que du triceps brachial.
Le déblocage des lésions et la remise en équilibre de la ceinture scapulaire va se faire par Ostéopathie.
L’autre cas de figure c’est une limitation du mouvement devenant de plus en plus important avec l’arrivée progressive de la douleur.
Habituellement cette douleur est la conséquence et non l’origine d’une lésion se situant en dehors de l’épaule.
Généralement une des causes directe se localise au niveau des cervicales et des dorsales hautes, D1 à D7, ou s’amarrent les muscles angulaires, rhomboïdes, scalènes… qui vont tirer sur l’omoplate et la décaler légèrement, générant des douleurs musculaires. Sont possiblement concerné, la première et la deuxième cote via les scalènes. ( Les scalènes sont des muscles de la région latérale du cou reliant les vertèbres cervicales aux deux premières côtes. Ils sont au nombre de trois (antérieur, moyen et postérieur) .etc.)
Pour éliminer la douleur et ramener l’équilibre, il faut agir sur l’épaule car celle-ci, par opposition à d’autres articulations, est une articulation quasiment composée de ligaments et de muscles, c’est donc sur ses attaches musculaires qu’il convient de s’attarder.

Conclusion:

Le plus souvent, les douleurs chroniques des épaules et du cou ont une même cause. Il y a un positionnement défectueux de quelques vertèbres qui seront peut-être la cause directe ou bien une conséquence in

directe. d’un déséquilibre des étages inférieurs. Une lésion localisée plus bas, au niveau des lombaires, des dorsales ou du sacro-iliaque, peut également avoir une répercussion compensatrice sur les étages supérieurs. Il faut donc aussi inspecter minutieusement les articulations des membres supérieurs et inférieurs car ceux-ci peuvent être la source des douleurs cervicales.


Pour saisir la cause réelle et les symptômes associés le corps doit être vu sous un angle holistique, principe essentiel de l’Ostéopathie mais parfois aussi spécifique. Les contraires ne s’assemblent ils pas pour former une unité? Principe de base du Ying et du Yang.


En revanche, il y a à chaque fois entrave des nerfs près de la colonne vertébrale à la base du crâne ou au cou quelque que soit le cas. La personne ressent quasiment à chaque fois des douleurs quels qu’en soit la région concernée.


Les algies du cou, des épaules et de la tête ne sont pas inévitables, le plus souvent on peut les traiter pour obtenir une guérison. Mais en général un suivi régulier est nécessaire pour éviter les rechutes fréquentes dans ce genre de pathologies.
Du fait des lésions cervicales, différentes pathologies peuvent se présenter.

Le cou relie la tête au buste et ainsi le cerveau au corps. N’oublions pas que tout part du cerveau et passe par le cou avant d’arriver à l’extrémité de votre corps. Même la partie la plus lointaine de votre corps est alimentée par un nerf qui est parti du cerveau est qui est ensuite passé par le cou avant d’arriver à l’extrémité de votre corps. Le cou supporte aussi le poids de notre tête soit a peu près 7 kilos. Faire des étirements du cou tout en douceur sans geste brusque est très important pour permettre à l’énergie qui part du cerveau d’alimenter le reste du corps sans perte. On peut tendre le cou vers la gauche, vers la droite, vers l’avant et vers l’arrière. Plus on travaille son cou plus l’amplitude des mouvements augmente. On travaille sa souplesse en se servant du poids naturel de sa tête . Le tout est de garder les épaules basses pour bien faire travailler la souplesse du cou. Ces étirements tout en douceur permettront d’éviter le grippage naturel qui se fait avec l’âge.

En complément il faut pas oublier d’étirer aussi ses épaules car les épaules sont très souvent mises a rude épreuve dans la vie de tous les jours. On porte toujours un poids sur ses épaules au sens physique comme au sens figuré. L’étirement régulier des épaules plus que la musculation libérera les tensions physiques et nerveuses de la vie de tous les jours et évitera l’apparition d’une raideur qui paralysera progressivement avec le temps les muscles du cou sans que l’on s’en rende compte. Cette raideur est la porte grande ouverte à toutes les pathologies qui apparaîtront à l’approche de la quarantaine.

En règle générale les personnes qui souffrent du cou ont de l’arthrose cervicale ou une unco-arthrose qui est une inversion de la courbure naturelle et qui provoque un rétrécissement des trous de conjugaisons. Ils ressentent une douleur dans les mouvements du cou ou une certaine raideur surtout le matin à froid. La douleur se manifeste certains jours et disparaît. Parfois elle est plus intense et bloque carrément le cou engendrant un torticolis.

La région touchée la plus en cause se situe bien souvent au niveau de la cinquième et sixième cervicale. Quelques manœuvres Ostéopathiques suffisent bien souvent à soulager les personnes jusqu’à la prochaine crise. Les techniques sont diverses et selon l’habilité du praticien les fréquences des séances seront plus ou moins espacées. Il faut parfois être très doux et parfois être un peu plus tonique en fonction de l’âge et des signes radiologiques du patient.

Les symptômes peuvent aller de la gène du mouvement à la névralgie cervico-brachiale accompagnée de douleurs dans le bras qui sont liées par la compression des racines nerveuses le long du rachis cervical. J’emploie un terme très simple pour mes patients de façon à ce qu’ils comprennent en leur disant qu’ils ont une sciatique du bras. Terme complètement faux au niveau médical mais qui permet de bien saisir la similitude entre une sciatique de la jambe et son identique dans le bras. Ce n’est qu’une image mais le principe est le même. La compression fait que l’on ressent la douleur jusqu’au bout des doigts.

Pour exemple, imaginez un tuyau d’arrosage avec votre jet d’eau au bout régulier. Pour une raison quelconque une personne vient faire une pression avec son doigt à moment donné sur le tuyau et cela va provoquer un affaiblissement de la pression du niveau d’eau à l’extrémité ou un arrêt total de l’eau.

C’est la même chose pour votre bras ou votre jambe. La compression ou le pincement va vous provoquer en plus de la douleur une perte de sensibilité de la jambe ou du bras dans le cas le plus simple, soit une paralysie de vos extrémités dans les cas les plus compliqués.

Bernard Tisné