Ostéopathie Structurelle et Respiratoire – Fasciathérapie

(Torticolis, sciatiques, dorsalgies, lumbagos, entorses, etc)

Stress

Bernard Tisné, Ostéopathe D.O exclusif depuis 37 ans, né en 1957.

Spécialiste des Manipulations Vertébrales ou Structurelles et du Reboutement Occidental, ainsi que des Thérapies Manuelles Asiatiques ( Tuina, Chi Nei Tsang, Shiatsu, etc…) acquises au cours de nombreux voyages en Europe, Asie et à travers le monde.

  • 13, impasse des Glycines – 65310 Horgues (4 km de Tarbes, dans les Hautes Pyrénées) – Tel: 06 80 30 08 80

Le stress

Le stress est un état psychologique et physiologique qui est renforcé par une réponse de l’organisme à des facteurs de stress. Il peut être amélioré par des facteurs internes tels que des pensées ou des émotions, ou par des facteurs externes tels que des événements ou des situations. Le stress peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et physique, et il est important de trouver des moyens de gérer et de réduire le stress pour maintenir une bonne santé globale.

La Gestion du Stress

« On ne peux soigner le stress des autres si on n’établit pas d’abord la Paix en soi en supprimant nous même nos propres dualités »

Le stress est la réaction de notre corps à des circonstances dans lesquelles il estime avoir besoin de plus de force, d’endurance, et de vigilance afin de survivre et de prospérer.

La santé de l’homme passe par la libre circulation de ses énergies et de son influx nerveux. Le Secret de la santé est de mettre le corps en mouvement et de reposer l’Esprit.

On peut imaginer une rivière qui prend sa source en haut d’une montagne et qui va finir tranquillement sa vie en se jetant à la mer. Tout se passe bien jusqu’au jour ou pour une raison quelconque un éboulement bloque la libre circulation de l’eau. L’eau continue de couler de part la fonte des neiges et un barrage se crée devant l’éboulement. Tant que le barrage résiste tout se passe à peu près bien mais le jour ou le barrage cède la puissance de l’eau accumulée dévaste tout sur son passage emportant les maisons et les arbres autours d’elle.

Dans cet exemple l’eau est notre système nerveux. Tant que notre énergie circule normalement tout se passe à peu près bien. Mais si nous retenons cette énergie par nos inhibitions la porte est grande ouverte à toutes les maladies.

La Gestion du stress consiste à apprendre à laisser toujours l’énergie en mouvement sans la freiner par un barrage crée par nous même représenté par nos peurs, nos doutes, nos incertitudes, nos angoisses. Alors que de nombreuses personnes considèrent le stress exclusivement comme une mauvaise chose, il peut en effet être soit positif ou négatif.

Toutes les méthodes pour empêcher le barrage sont bonnes du moment que nous arrivons à briser les blocages psychique qui créent ce barrage. L’important est d’évacuer les tensions intérieures, car nous avons beau freiner cette énergie avec nos craintes, la poussée continue en permanence car le renouvellement de l’énergie se fait chaque jour.

80% des maux de dos viennent de tensions intérieures. La majeure partie des gens qui consultent pour un mal de dos sont les premiers à vous dire « je me suis bloqué sans raison et je ne sais pas pourquoi. Je n’ai rien fait de particulier. Je me suis levé comme cela »

Les quelques 20% restant sont dus soit à des chocs sportifs par exemple, soit à des contraintes de mauvaise positions posturales au travail. Combien de gens réellement dans la vie portent de charges très lourdes. Nous ne sommes plus au début du siècle dernier. On ne fait plus le béton à la brouette et les sacs de ciments sont plus légers qu’autrefois.etc…

L’homme dans sa vie se trouve toujours confronté à trois situations.

  • Le Combat face à l’adversité qui peut être dirigé contre son patron, son conjoint, sa volonté de progresser socialement, sont entourage, etc…

C’est une obligation de la vie que de combattre. A chaque instant nous combattons pour notre survie. Nous sommes agressés en permanence et notre corps et notre esprit réagissent à chaque instant même si on n’en a pas conscience.

  • La Fuite quand on ne sait plus quoi faire et tant qu’il y a possibilité d’éviter le conflit conjoint, changement de travail, de lieu etc… Ce n’est pas gênant et sans conséquence pour l’organisme.
  • La troisième solution, la pire pour l’organisme, celle ou l’on se retrouve coincé sans issus avec aucunes possibilités de fuir ou de réagir

Cette réponse du système nerveux à pour effet de libérer l’adrénaline, les hormones, noradrénaline et cortisol dans le sang, ce qui nous rend prêt pour l’action: notre rythme cardiaque, la pression artérielle, la transpiration et le rythme respiratoire s’accélère , nos vaisseaux sanguins se dilatent pour accélérer la circulation sanguine pour le combat ou la fuite de manière d’aider notre corps à faire face au danger.

Au lieu de cela, nous nous contentons d’éviter la douleur, même si cela implique d’en subir une autre que l’on considère comme moindre (exemple : garder un travail insatisfaisant parait moins pénible que d’en chercher un autre, poursuivre une relation qui ne nous convient plus évite la solitude, continuer à fumer évite la difficulté d’arrêter…).

C’est l’état d’inhibition, le créateur de beaucoup de désordre psychique dans l’organisme qui peut aller de la simple « boule à l’estomac, au maux de dos ou à la pathologie la plus grave ».

Tout dépendra de l’état physique et psychique de l’individu à ce moment-là.

L’inhibition de l’action peut être le facteur déclenchant de désordres neuros-psychos-immulogiques avec pour conséquence, quelque chose qui lâche dans notre corps à l’endroit le plus faible. Cela peut-être le dos, ou une maladie quelconque qui apparait soudainement car notre système immunitaire est déréglé et ne peut plus faire face aux agressions habituelles que nous subissons tous: pollution, bruit, surmenage, conflits de voisinage ou simple fatigue du à un excès de travail ou de sport etc…

Pour bien comprendre cette situation, un exemple précis:

Imaginons que vous êtes un couple. Vous êtes en conflit avec votre conjoint et vous vous disputez.

Vous avez trois possibilités.

– La première, vous lui faite face et vous combattez soit en criant, soit en développant des arguments pour vous défendre.. Votre corps va développer des substances (adrénaline etc..) qui vous aiderons à réagir et il n’y aura pas de désordre dans l’organisme une fois la colère et la situation terminée.

– La seconde solution, vous prenez vos jambes à votre cou et vous vous enfuyez (façon de parler) en claquant la porte et vous allez rejoindre des amis. Cette fuite fera elle aussi que vous n’aurez aucun désordre particulier une fois l’action terminé et que le conflit sera terminé

– La troisième solution, la source de beaucoup de maux de l’homme moderne et des maladies psychosomatique. Vous êtes soit paralysé par la peur devant votre conjoint, soit parce qu’il vous quitte et vous ne pouvez réagir. Vous n’avez aucune envie qu’il vous abandonne mais vous n’avez aucune solution. Vous subissez totalement la situation car vous ne la voulez pas mais vous n’avez aucun moyen de lui faire changer d’avis. Vous êtes en état d’inhibition totale complètement prostré. Vous êtes paralysé par la peur d’être abandonné. Toutes vos fonctions vitales se mettent au ralenti. Vous êtes en état de choc et sans aucun moyen de réagir. Votre organisme est totalement perturbé.

C’est le début de tous les troubles organiques des symptômes plus ou moins importants selon son état de santé physique et psychique antérieur et la durée de la situation.

Cet exemple peut s’appliquer dans toute les situations. Le combat, la fuite ou l’état de choc. On peut multiplier les exemples à l’infini.

Un chien vous attaque, vous fuyez en courant, vous vous battez avec lui ou vous êtes coincé dans un angle de mur devant ce molosse complètement paralysé par la peur.

Le point le plus important est la durée de l’inhibition.

Plus elle sera courte et plus vite les symptômes de dérèglements de l’organisme auront des chances de disparaitre tout seul ou avec une aide médicamenteuse ou manuelle légère.

Mais le problème est que nous subissons bien souvent plusieurs états d’inhibitions en même temps. Et cela fait beaucoup. Lorsque notre corps est soumis à un stress trop important, il commence par tirer la sonnette d’alarme. Si vous subissez un ou plusieurs des signes suivants, il est peut-être temps de réduire les tensions qui vous entourent :

  • Fatigue, surtout dès le réveil, qui n’est pas réparée par le sommeil
  • Troubles du sommeil
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Nervosité
  • Rhumatismes : douleurs articulaires, périarthrite, arthrose
  • Contractions musculaires, notamment les courbatures du cou ou du dos et les crampes
  • Troubles sexuels avec une baisse de la libido
  • Pertes de mémoire : oubli, erreur

Le STRESS a lieu pendant une agression psychologique ou physique. C’est à ce moment-là que le corps va faire intervenir le système hormonal et le système nerveux végétatif.

Au niveau biologique il y a trois de stress possible:

  • Premier niveau : une hormone nommée adrénaline va se trouver augmenté avec une grande stimulation du système nerveux sympathique. Le corps, grâce à ces altérations biologiques, va immédiatement avoir une réaction via une respiration plus rapide, un rythme cardiaque augmenté etc.
  • Deuxième niveau : la finalité à ce niveau étant de rassembler toutes les capacités de l’organisme pour contrer le stress, cela se fait par l’augmentation d’une hormone appelée le cortisol, son rôle est de traiter de possible lésions et d’être un anti-inflammatoire.
  • Troisième niveau : le système parasympathique (système de réserve de l’énergie) est dominé par le système nerveux sympathique (donneur d’énergie) qui devient très sollicité. Le corps dit halte aux altérations biologiques provoquées par le stress, des symptômes surgissent alors :


Quand le stress est jugulé le corps n’a pas besoin d’enclencher le niveau trois et tout rentre dans l’ordre. Dans le cas contraire, le niveau trois s’active alors quand le stress devient chronique.

Au niveau musculaire : les muscles vont être saturés d’informations par le biais du système nerveux ceci afin que l’organisme réagisse vite, en résulta alors une hyperactivité musculaire qui va générer des douleurs dans différentes régions du corps, des spasmes et des tensions.

Au niveau cardio-vasculaire : rentre en action le système cardio-vasculaire avec une augmentation de la circulation du sang vers les muscles. En cas de non résolution de ce stress des symptômes sont à prévoir comme des sensations d’oppression, des palpitations etc.

Au niveau digestif : lors d’un stress avec son cortège d’altérations biologiques, l’organisme enclenche des priorités pour le système cardiaque et musculaire. Le système digestif va en pâtir avec comme conséquences une moins bonne digestion et des problèmes de transit…

L’ostéopathe va essentiellement chercher à rééquilibrer et à régulariser le système végétatif généralement le principal coupable des troubles liés à une réaction de stress.

Plusieurs types d’approches sont possible pour le rééquilibrer :

  • L’approche cranio-sacrée : ayant pour cible essentiellement le système nerveux parasympathique.
  • L’approche viscérale : ayant pour cible les structures en souffrance du système digestif.
  • L’approche viscérale : ayant pour cible les structures en souffrance du système digestif.
  • L’approche tissulaire et respiratoire : celle-ci se fait par le biais du muscle du diaphragme, permettant de détendre les régions sterno-costales et dorso-lombaires en souffrance pendant un stress.
  • L’approche ostéo-articulaire : ayant pour finalité d’apaiser les tensions accumulées donc de réguler l’hyperactivité musculaire.

L’ostéopathie va prodiguer et orienter la personne pour qu’elle assimile et gère mieux son stress afin d’éloigner ces troubles.

Système neuro végétatif, contraction musculaire et équilibre nerveux

« Le système nerveux contrôle chaque cellule du corps. Une santé saine commence par une colonne vertébrale saine ».

Le système nerveux autonome (SNA) contrôle plus de 80% des fonctions corporelles et est très sensible aux facteurs de stress externes.

Il détermine si le corps est en mode défensif ou de survie, ou s’il est en mode repos et réparation.  La plupart des gens vivent aujourd’hui dans un état constant de stress élevé et de surstimulation sympathique du SNA (mode combat, fuite ou inhibition).

Notre santé générale, le bon fonctionnement de notre système nerveux, immunitaire et musculaire dépendra du juste équilibre entre le système sympathique et parasympathique ou communément appelé système neuro végétatif.

La guérison ne peut se produire qu’après le passage du (SNA) de la domination sympathique à la domination parasympathique (mode repos, détente et réparation)

Lorsque le corps est dans l’état du système nerveux sympathique, ou combat ou fuite, il est en mode défensif ou de survie, et dans ce mode, nos fonctions corporelles normales sont compromises et ont des impacts négatifs sur notre santé si elles sont maintenues pendant longtemps.

En revanche, lorsque le système nerveux est en mode fonctionnement du système nerveux parasympathique, le corps est capable de fonctionner normalement, ainsi que de se réparer et se régénérer.

Un rhume soigné dure une semaine et un rhume non soigné dure sept jours.

Bernard Tisné